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Tendances culinaires : et si on remettait un peu de simplicité dans son assiette ?

Visuels léchés, promesses santé, goûts régressifs… Les tendances culinaires qui font le buzz ont tout pour plaire. Mais ne manqueraient-elles pas un peu de spontanéité ? Avec Bridélice, on est allé interroger les Rockies pour qu’elles s’expriment sur ces nouveaux standards de la cuisine.

Cet article est réalisé en partenariat avec Bridélice

Les tendances culinaires, comme le chante si bien Claude François dans sa célèbre Chanson Populaire, « ça s’en va et ça revient ». Bon, lui parlait surtout des sentiments amoureux, mais n’est-ce pas le chef Paul Bocuse qui disait que « la cuisine, c’est de l’amour ? ». Allez, sois sympa et laisse-moi justifier ma citation de Cloclo comme je peux…

Bon, revenons à nos agneaux de 7 heures : si tu aimes cuisiner (ou juste planter ta fourchette dans une assiette bien remplie), tu n’es sûrement pas passée à côté des grandes tendances food qui ont fait chauffer les robots de cuisine et les méninges des food addicts ces dernières années.

Cupcakes, toasts à l’avocat, bowls d’inspiration asiatique ou hawaïenne, il y en a pour tous les palais, même si ce n’est pas toujours au goût de tout le monde ! La planification des repas n’est pas épargnée non plus, comme avec la récente frénésie du batchcooking, pratique pour organiser sa semaine mais qui laisse peu de place aux petites et grandes envies imprévues.

Avec Bridélice, la marque de crème légère qui accompagne le quotidien sucré-salé des Français depuis presque 40 ans, on a eu envie de te donner la parole sur toutes ces tendances (parfois aussi fugaces qu’un soufflé au fromage) qui t’ont laissées pensive et même parfois énervée. Et on peut dire que tu en avais gros sur la patate !

Qu’importe le goût pourvu qu’on ait le visuel !

Dans les nombreux témoignages reçus, la remarque qui revient le plus souvent est qu’à l’ère d’Instagram et des réseaux sociaux, le visuel d’un plat semble plus important que son intérêt pour les papilles.

Shavri résume très bien cette impression partagée par un grand nombre de lectrices :

Aujourd’hui, tout doit être plus beau que bon. La nouvelle mode à l’américaine c’est le gâteau hyper stylé, avec une déco en pâte à sucre de folie. Et en dessous se cache, au final, un gâteau assez quelconque et plutôt sec.

Evidemment manger un truc beau et bon ça fait plaisir, mais à choisir, je préfère le truc bon.

Dans la même lignée, Amaretto avoue ne pas comprendre l’engouement pour la tendance « rainbow food », qui a été adaptée à un grand nombre d’aliments, des cookies jusqu’aux sushis en passant par le pain à burger :

Je ne dirais pas que ça me gonfle mais je ne comprends pas l’intérêt de manger un truc banal bourré de colorants. Genre un grilled-cheese arc-en-ciel ou un bagel arc-en-ciel, je ne vois pas l’intérêt.

D’autres lectrices, comme Carolette, déplorent que la gourmandise soit souvent délaissée au profit d’une présentation trop millimétrée :

Quand je vois toutes ces photos de plats sur Instagram, où les légumes sont coupés à la perfection, rangés par couleurs et où rien ne dépasse, ça me fout le cafard.

Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de plus appétissant que le désordre et les éclaboussures de sauce dans l’assiette.

Enfin, certaines Rockies regrettent que la recherche du visuel parfait soit parfois au détriment du plaisir de manger.

Eglantine a beaucoup à dire sur les burgers, une autre des grandes tendances culinaires de ces dernières années :

Aujourd’hui, on voit des burgers avec une garniture tellement haute que c’est littéralement impossible de les manger sans les décomposer, ce qui enlève tout l’intérêt au concept.

En plus, en général la garniture est haute mais pas large, du coup sur les bords tu te tapes du pain tout sec sans rien à part de la tristesse.

Le gras est notre ami, mais le gras pour le gras, non merci !

Dans leurs témoignages, les lectrices regrettent que le look des recettes soit souvent privilégié au goût, mais ce n’est pas tout : elles trouvent aussi que beaucoup de plats et de desserts qui font le buzz dans les restos comme sur les réseaux sociaux manquent de finesse et de subtilité.

Le burger semble être un vrai sujet chez les Rockies, comme pour Patagon qui en a marre de voir partout ce sandwich d’origine allemande :

J’en peux plus des burgers. Sous prétexte que c’est gras et salé avec plein de sauce et du bacon, tout le monde devrait trouver ça bon ? C’est indigeste, ils ont tous le même goût et je ne supporte plus de les voir partout.

Il y a toujours des nouvelles recettes et des « revisites » qui sont censées donner l’impression que c’est de la grande cuisine. Ouais génial, deux morceaux de pain avec plein de trucs empilés entre, c’est super. Je trouve qu’avec cette mode des burgers, on a un peu tué la créativité culinaire.

La glorification de l’ultra gras et l’avalanche de recettes dont la simple lecture des ingrédients suffit à boucher les artères est aussi un sujet qui enflamme les foules.

Paprikat, « adepte d’une cuisine simple, de saison et équilibrée », ne comprend pas cette tendance du gras pour le gras.

Ce qui m’écoeure et m’énerve, ce sont les vidéos de recettes hyper lourdes qu’on peut voir sur Facebook. Il y a du sucré et du salé mais je suis surtout choquée par les recettes salées car elles sont à base de pommes de terre, de fromage mais aussi de charcuterie et d’œufs, tout ça pané puis frit. Oui, quasi tout à la fois !

Moi qui suis pourtant assez gourmande, je trouve ça écoeurant et je ne sais pas quel plaisir il peut y avoir à manger ces plats.

Même réflexion pour Clervie, qui ne se retrouve pas du tout dans les recettes qui misent sur la surenchère de gras.

J’aime beaucoup cuisiner et le beurre, la crème et le fromage font partie de mes essentiels. Pour autant, je fais toujours attention à bien doser chacun de ces ingrédients pour qu’ils ne noient pas les autres et que le résultat ne soit ni écœurant ni trop lourd.

Quand je vois les recettes qui mélangent pâte feuilletée, camembert entier, saucisses cocktail, crème fraîche et pommes de terre frites, j’ai mal au ventre. Je suis certaine qu’on est pas obligé d’aller aussi loin pour se faire plaisir.

Le « healthy » à tout prix, et souvent au prix fort

A l’opposée des recettes dégoulinantes de gras, une autre tendance culinaire énerve un bon nombre de lectrices de Rockie : la cuisine estampillée « healthy ». Tu sais, ces tartines (sans gluten), bouillies et salades colorées blindées en « super-aliments » qui sont à la fois bonnes pour la santé et jolies dans l’assiette !

Evidemment, ce n’est pas l’idée de manger de façon plus saine qui leur déplaît, mais tout le business qui gravite autour.

A ce sujet, Shavri n’y va pas de main morte :

Personnellement, un bol de riz avec de l’avocat, une tranche de saumon et une fleur posée artistiquement dessus, c’est pas la bouffe de mes rêves. Et le fait que ce soit vendu 15€ sous prétexte que c’est sain et que c’est inspiré de je ne sais quel endroit dans le monde où on en mange, ça me rebute encore plus.

Nirrita, une autre lectrice de Rockie, a quant à elle une vision très critique des restaurants qui surfent sur la vague « healthy » :

J’ai une dent contre les restos à la mode qui coûtent super cher parce que les plats sont sains et bio. Sérieusement, pourquoi je voudrais payer 20€ pour des tartines ?

Je m’y fais toujours traîner de force pour les repas entre collègues et je me retrouve tiraillée entre « est-ce que je prends le plat le moins cher de la carte » ou « est-ce que je prends un truc qui me plait un tantinet, mais qui va me coûter l’équivalent de 3 déjeuners dans un endroit plus classique ?

D’autres lectrices sont aussi agacées par l’engouement récent autour du véganisme et du végétarisme, deux modes de vie qui ont longtemps été critiqués avant d’être portés aux nues.

C’est le cas d’Equinoxe, végétarienne depuis une vingtaine d’années, qui trouve que sa façon de manger est parfois mise en avant pour de mauvaises raisons :

Je suis très contente qu’on en parle, mais quand j’étais petite, le discours n’était pas le même et « c’était horrible », « j’allais avoir des carences » et « je faisais n’importe quoi ». Tout ça pour qu’aujourd’hui on trouve des bouquins sur le végétarisme au rayon santé des librairies.

Je trouve ça un peu facile de faire du business sur une conviction très longtemps dénigrée, surtout que j’ai l’impression qu’elle est vraiment diffusée sous le prisme de la minceur plutôt que de l’éthique, et que c’est surtout destiné aux femmes.

Et toi, quelles sont les tendances culinaires qui te laissent rêveuse ? N’hésite pas à venir en parler dans les commentaires !

Et comme un débat est toujours plus sympa quand il s’accompagne d’un bon petit plat, tu peux retrouver de nombreuses recettes légères, gourmandes et simples à réaliser sur le site Internet de Bridélice.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

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